“L’ÎLE LORD HOWE REGORGE D’UNE FAUNE TRÈS DIVERSE” “L’ÎLE LORD HOWE REGORGE D’UNE FAUNE TRÈS DIVERSE”
DEAN MILLER DEAN MILLER
“L’ÎLE LORD HOWE REGORGE D’UNE FAUNE TRÈS DIVERSE” “L’ÎLE LORD HOWE REGORGE D’UNE FAUNE TRÈS DIVERSE”
DEAN MILLER DEAN MILLER
Le biologiste marin, explorateur et documentariste australien Dean Miller n’avait que six ans quand sa vocation s’est imposée à lui. « Nous étions partis en vacances dans l’état de Victoria, en Australie. Je nageais avec mon masque et mon tuba et dans ce monde plein de vie, de couleurs et de mouvement, je me suis immédiatement senti dans mon élément. Je suis sorti et j’ai demandé à ma mère « Comment est-ce que je pourrais passer ma vie à faire ça ? » Et elle de me répondre : « Deviens biologiste marin ». Ma voie était tracée. » Mais une vingtaine d’années plus tard, avec son doctorat en gestion des récifs coralliens en poche, Dean voulait aller plus loin. Après une expédition d’une année consacrée à l’étude des phoques sur l’île Macquarie, entre la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique, se dessine pour lui une deuxième carrière parallèle, celle de documentariste.
Il n’est donc pas surprenant que Dean, invité à choisir une « frontière de l’espoir », à savoir un lieu qui reflète à la fois la menace due au dérèglement climatique et la beauté et la résilience de la nature, ait choisi une autre île lointaine, Lord Howe, à 700 kilomètres des côtes de Sydney. « Lord Howe est vraiment un endroit spécial », déclare Dean. « Une masse de terre prise entre deux mondes, où convergent deux vastes étendues d’eau, l’influence du sud et l’influence du nord, tropicales et tempérées. » En résulte une île qui abrite une formidable diversité de créatures marines dans des eaux tempérées et tropicales, sans compter les colonies de plusieurs centaines de milliers d’oiseaux de mer.